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Madoukera au fil des vagues...
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6 juin 2016

Athènes (Αθήνα / Athína)

2016

Dans le Pélion (Πήλιο / Pílio)

La route de retour des Météores à Athènes étant assez longue, on a décidé de faire une étape intermédiaire, histoire de faire une petite incursion dans la région du Pélion. La ville principale, Volos, en dehors de sa situation en bord de mer, ne nous est pas apparue comme remarquable. Cependant, le Pélion est connu pour la beauté des villages situés sur les flancs escarpés des hauteurs qui dominent la ville. C’est pourquoi nous décidons de nous attaquer à une petite route de montagne pour aller visiter l’un d’eux… Après près d’une heure de montée et de virages entre montagne et précipices, sur une route où il serait difficile de croiser un autre véhicule, on voit surgir le village blotti en amphithéâtre dans une sorte de niche. Le village lui-même est piéton et on se gare sur une petite place aménagée en parking, en face d’un ancien petit moulin à eau ; on y voit un car et on en a les cheveux qui se dressent sur la tête en pensant qu’on aurait pu le croiser en venant, nous obligeant à redescendre un ou plusieurs kilomètres en marche arrière avant de trouver un endroit suffisamment large pour croiser !

2016

Makrinitsa (Μακρινίτσα)

Ce qui attire d’abord l’œil quand on pénètre dans Makrinisa, ce sont les toits de lauzes épaisses des maisons en contre-bas. En laissant notre regard les surplomber et errer au loin, on a un impressionnant point de vue sur le golfe Pagasétique, de la plaine à la mer, toujours aussi bleue. La ruelle principale, comme de bien entendu bordée de boutiques de souvenirs, serpente entre des maisons de pierres aux balcons fleuris pour déboucher sur une immense place pavée. En son milieu trône un platane centenaire tout aussi immense, avec un tronc d’une largeur colossale, mais totalement creux, a l’interieur duquel plusieurs personnes pourraient tenir, qui suffit à lui seul à ombrager la multitude de tables disposées là par trois tavernes. La patronne de celle qui est recommandée dans notre guide estimant qu’elle avait assez travaillé nous éconduit et nous nous rabattons sur une autre où nous pouvons déguster le spetzofai, une sorte de grosse saucisse plate, délicieuse, servie grillée avec des poivrons. Une petite promenade dans les étroites ruelles bordées par des maisons dont la façade comporte plusieurs niveaux alors que l’arrière semble de plain-pied, souvent uniquement accessibles par des escaliers, clôt cette sympathique visite. Nous terminons ce petit tour en montagne par un arrêt à Portaria sur la place Melina Mercouri , actrice grecque de renommée internationale, très engagée, qui y a sans doute joué un rôle, mais on ignore lequel…

2016*

La ville d’Athènes

On est bien obligé de l’avouer, la ville nouvelle d’Athènes est hideuse et sale. Je me souviens d’avoir déjà eu cette impression quand nous y sommes passés il y a plus de trente ans, mais malheureusement, rien n’a changé, sauf en pire. On a l’impression que la ville a été dédiée en priorité à la voiture (c’est d’ailleurs le seul endroit que nous ayons traversé où la circulation a été intense, de jour comme de nuit) ; avec comme corollaire un niveau de pollution certainement très élevé. Les immeubles de béton, construits anarchiquement et sans doute jamais ravalés, rivalisent de laideur et de crasse ; il ne doit pas être très agréable d’y vivre (pas plus qu’en banlieue parisienne d’ailleurs)… Quelques rues piétonnes plantées d’arbres ornementaux tentent en vain de relever le niveau. Même la rue du marché qui jouxte notre hôtel, un marché pourtant bien achalandé aux étals avenants, n’arrive pas à cacher la tristesse de son décor !

2016

Plaka (Πλάκα)

Heureusement, Plaka, le quartier ancien d’Athènes situé à l’est de l’Acropole, remonte un peu le niveau en proposant un art de vivre un plus typique, dans un dédale de rues piétonnes à taille humaine où les tavernes sont reines. Pas de description dithyrambique de site cette fois, car nous n’avons pas visité l’Acropole (nous avons été découragés par le guichetier qui nous a dit que le site n’était visible que de loin et que la plupart des ruines ont été remplacées par des copies). Du coup, nous nous rabattons sur une des tavernes et nous ne sommes pas déçu. Nous y avons été attirés par le son d’un bouzouki et, à l’abri d’une tonnelle, nous avons trouvé un trio de musiciens (bouzouki-guitare-chanteuse) dont la musique nous enchante : les instrumentistes maitrisent leurs instruments et la chanteuse -à défaut d’être canon- a une belle voix. En plus, ça nous enchante d’entendre enfin du bouzouki comme on l’aime, alors que jusque-là nous avons dû nous contenter de ce qu’on trouvait sur les ondes, c’est-à-dire soit la même musique que partout, souvent du style mièvre de l’Eurovision (même dans le cas de certaines interprétations en grec), soit du néo-folklore pour nous sans intérêt, quand ce n’est pas une forme de rap hellénisant. Pendant le repas, nous repérons en jetant un coup d’œil en coin sur ce qu’il y a dans l’assiette de nos voisins (l’herbe est toujours plus verte à côté ;-), un plat, le kleftiko, que nous nous promettons de déguster prochainement, tant il nous semble appétissant.

2016

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