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Madoukera au fil des vagues...
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22 juin 2013

Warderick Wells

2013Epoustouflant ! On en a le souffle coupé tellement c'est beau en rentrant dans le chenal qui sépare Warderick Wells de Narrow Water Cay à marée basse... Les mots me manquent pour décrire un tel spectacle: Imaginez un peu : De part et d'autre du bleu profond de l'étroit chenal que nous empruntons, des bancs de sable couverts de quelques centimètres d'eau dont la couleur varie du jaune pâle près des rives au vert émeraude au bord du chenal; quant aux iles, le jaune presque blanc d'immenses plages peu profondes, immédiatement suivies de dunes émaillées du vert d'une végétation tropicale où dominent des petits palmiers dont le feuillage rappelle celui des lataniers ! Tant de beauté rend humble et justifie les quelques moments passés sur des mouillages rouleurs ou sans intérêt avant d'arriver ici... Peut-être est-ce l'appartement témoin du Paradis, histoire de nous allécher un peu avant de nous y attirer ? Si c'est le cas, nous sommes partants ! Pour l'heure, nous apprécions et vivons ces moments avec délice...

                    

2013

Après une première approche en kayak (mais si, amis si, il nous arrive de l'utiliser parfois; il ne sert par qu'à décorer le pont), une petite excursion de deux bonnes heures sur Warderick Wells nous permet de goûter la variété des paysages que peut recéler une si petite ile. On commence par atterrir sur une plage de sable blanc où trône un grand squelette de baleine : il semble que ces étonnants cétacés aient contracté l'étrange habitude de s'échouer sur les Bahamas; ça peut sembler plausible, du fait de la dimension et de la faible profondeur du Grand Banc des Bahamas, mais c'est quand même surprenant, car ils sont dotés d'un radar interne qui devrait leur permettre d'éviter de tels échouages; qui plus est, ce sont des échouages en groupe. Peut-être reçoivent-ils des signaux contradictoires liés à l'activité humaine (ou pourquoi pas, cosmique...).

 

 

2013

Ensuite on emprunte une petit sentier qui passe sur des roches calcaires dentelées, un peu comme la savane des pétrifications (en Martinique), qui laissent entrevoir une zone marécageuse qui s'assèche à chaque marée. On débouche alors sur une zone d'épineux et de petits palmiers qui nous fait regretter de ne pas avoir pris de meilleures chaussures. On arrive enfin au pied d'une colline (en fait une grande dune): c'est la fameuse Boo Boo Hill au sommet de laquelle on trouve un empilement de plaques hétéroclites gravées au nom des différents bateaux qui sont passés par ici. Nous avons pensé apporter notre contribution à ce monument, mais cet ambitieux projet a vite été abandonné car d'une part on ne transporte pas de planche à bord de Madoukera et que d'autre part on a la flemme de regravir la colline sous un soleil de plomb. Qu'à cela ne tienne, on en profite pour ajouter la Boo Boo Hill à notre collection de Boo Boo qui a commencé en 2000 lorsqu'on a été fêter notre arrivée de Transat à English Harbour (Antigua) dans un restaurant bar animé ce jour là par un orchestre nommé Boo Boo Band, puis s'est enrichie du Boo Boo Jam de Saint Martin, une discothèque informelle de plein air que notre fille Aurélie nous a fait connaitre lorsqu'elle y habitait. De la haut, la vue sur les bancs de sable qui entourent Madoukera est sublime. Au retour nous sommes exténués, mais on a pu emmagasiner d'inoubliables images qu'on pourra se repasser en boucle plus tard !

 

 

2013

Aujourd'hui, c'est le 21 juin, jour le plus long de l'année (ici le soleil se lève paresseusement à 6h, mais ne se couche que vers 20h, ce qui est bien pratique pour les navigations car il est facile d'arriver de jour, même si on ne part pas très tôt et qu'on a une grande étape à faire), mais c'est aussi la fête de la musique: du coup l'équipage de Lol est venu nous rejoindre à bord et la guitare est de sortie. Notre récital a tellement plu au bateau voisin que quand on se réveille le lendemain matin, on ne peut que constater qu'il a préféré prendre la poudre d'escampette que de risquer de revivre un tel récital; c'est bien dommage, on avait prévu de faire pire en leur honneur ! Il va falloir que je renouvelle un peu mon répertoire, car après un hommage à Moustaki et quelques chansons de Greame Allwrigth, c'est encore le Pénitencier (House of Rising Sun) qui a fait le buzzz...

 

 

2013

 

 

 

 

 

 

Et n'allez pas croire qu'on a oublié nos amis les poissons ! On leur avait déjà fait une première visite la veille en profitant de la fin de la marée basse, mais que nous avions dû écourter, car lorsque le flot commence à monter, le courant est tellement fort qu'il devient dangereux de s'attarder. On y retourne donc en profitant cette fois pleinement de l'étale de basse mer et c'est un nouvel enchantement : les fonds sont superbes, présentant une alternance de pâtés coralliens et de bouquets où se mêlent harmonieusement les éponges et les algues, le tout dans une eau parfaitement transparente, ce qui fait ressortir les couleurs chatoyantes de l'ensemble. Inutile d'en rajouter en citant tous les poissons que nous mitraillons sans relâche, il suffit de sav,oir que se sont invités des anges gris à l'air étonné, renforcé par leur bleu à lèvres, ce qui leur donne un petit air mutin de clown. Comme de bien entendu, Mery le mérou de Nassau est toujours de la partie : il semble que plus on s'approche de New Providence (l'ile où se trouve Nasseau) et plus il s'embourgeoise, le boug'. De grosse langoustes nous font des signes avec leurs antennes auxquels nous aimerions bien répondre, mais nous nous devons de résister à leur invitation à dîner : les parcs naturels sont tellement rares que nous mettons un point d'honneur  à les respecter !

 

2013

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