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Madoukera au fil des vagues...
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25 février 2014

Cape Coral - Indiantown

Déjà plus d'une semaine que nous sommes partis sans voir le temps passer...

2012Il faut dire que cette croisière commence le samedi 15/02/14 par une queue interminable à l'aéroport de Miami (deux heures d'attente pour passer le filtre de douane, plus encore une heure pour le contrôle des bagages... sans même pouvoir téléphoner pour prévenir Diane et Wayne qui sont venus nous chercher depuis Cape Coral, près de Fort Myers, sur la côte ouest et avaient déjà fait 2h1/2 de route pour venir (les téléphones sont interdits dans la zone de police, des fois qu'on ait envie de prendre avec  une photo d'inoubliables files d'attentes) ! Il parait que c'est un week-end spécial, car s'y ajoute le lundi férié (le Président day, un jour accordé chaque année par le président en titre). En tous cas, ça m'a permis de vérifier que la lie de la fonction publique aux Etats Unis est la même qu'en France: pendant que j'attendais au guichet, il y a eu d'abord la pause sandwich (15 minutes d'arrêt sans un mot d'annonce), puis le changement d'employé (de nouveau 15 minutes pour retirer son imperméable, régler la hauteur de sa chaise, toussoter pour s'éclaircir la voix et s'y reprendre à 3 fois pour taper son identifiant).

2014On aurait pu penser que les choses se soient passées plus vite pour Marie Ann qui étrennait son tout premier passeport américain en 50 ans et qui donc passait dans la file des "citizens" (ceux qui n'ont pas la chance d'être français), mais il n'en est rien, car d'autres embûches lui  ont permis d'atteindre un retard équivalent (formulaire à remplir à la main, puis à aller saisir sur une borne dont le mode d'emploi a sans doute été traduit du chinois tellement il est incompréhensible, impression illisible...). Pourquoi un passeport américain me direz-vous: tout simplement parce que quand nous nous sommes rendus à l’ambassade américaine pour nous faire établir nos visas de 10 ans (nécessaires pour pouvoir récupérer nos papiers de bateau que nous avons dû laisser en dépôt au bureau de la douane -CBP, Customs and Border Protection-  de Fort Pierce en juillet), le soixante-huitard attardé que je suis l'a tout de suite obtenu, alors qu'il a été refusé à la semi-américaine qu'est Marie Ann... au motif qu'on ne délivre pas de visa à quelqu'un qui est né aux Etats-Unis (sans tenir compte du fait que ça fait plus de 50 ans qu'elle en obtient un à chaque demande) ! Passons sur le pourquoi du comment, de même que sur les démarches: aussi surprenant soit-il, le résultat est là, elle a maintenant deux passeports...

2014

Nos chaleureux amis Diane et Wayne nous ont donc attendus plus de 3 heures, les pauvres, nous nous en excusons encore ici auprès d'eux. Ils nous ont emmenés chez eux à Cape Coral, de l'autre côté du lac Okeechobee, où nous avons passés deux jours délicieux dans leur agréable maison en bord de canal; une maison à taille humaine meublée avec goût et où les pièces n'évoquent pas des halls de gare. Le premier jour, visite de l'immense baie sur leur bateau (à quai devant chez eux, on a trouvé ça super), agrémentée d'un lunch dans une sorte de club house, et avec en prime un retour écolo causé involontairement par la rupture d'une courroie (donc à la remorque, sans utiliser le moteur);  le lendemain, balade dans un parc naturel sanctuaire d'oiseaux en tous genres, dont des pélicans blancs se dandinant comme des canards et des anhingas, oiseaux de mer roses dotés d'un bec en spatule, suivi d'un dîner sympa dans un restaurant avec vue plongeante sur la mer, ce qui nous a permis de profiter de la lumière magnifique d'un coucher du soleil (on apprécie toujours autant : à l'ouest rien de nouveau)...

2014Nous pouvons ainsi apprécier leur mode de vie en Floride; d'un côté un climat agréable, et de l'autre, sur les bords de larges baies, une multitude de petits bras de mer sur lesquels sont connectés régulièrement un réseau de petits canaux qui permet à chaque maison de disposer d'un ponton pour amarrer son bateau. On peut tranquillement choisir entre profiter de chaque belle journée pour aller mouiller devant l'une ou l'autre des iles qui parsèment les baies ou bien, allongé paresseusement dans son transat, un verre à la main et un bouquin dans l'autre,  se contenter de rêver à ses navigations futures à l'ombre de son embarcation, ou mieux sur son pont. Ce qui n'empêche pas de partir régulièrement pour 3 ou 6 mois à la découvertes d'autres eaux, d'autres lieux et d'autres gens...  En prime, dans ces eaux qui ont la faveur des retraités, même nous, on s'y sent très jeunes:  que ce soit à la marina, au supermarché, dans la rue ou au restaurant, la moyenne d'âge est vraiment très élevée !

 

 

 

2014

Après cet agréable petit intermède qui nous a permis de découvrir les charmes de la côté ouest, en limite du golfe du Mexique, nos amis nous ont raccompagnés à Indiantown Marina (5 heures de route aller-retour, nous ne les remercierons jamais assez). Nous y retrouvons notre cher (très cher...) Madoukera  après 7 mois d'absence: pour le remettre à l'eau, nous devons nous acquitter au préalable (la confiance règne) d'une facture colossale pour la réparation (plus cher qu'un neuf !) et nous ne l'avons toujours pas entendu tourner 6 jours après, on préfère passer les détails... De plus, le montant total ne cesse d'augmenter jour après jour, ce qui fait que malgré l'agrément de son site, nous souhaitons quitter cette marina au plus vite.

  

 

2014

Dans la marina, nous retrouvons 2 bateaux que nous avons rencontrés l'an dernier; "Wanderer", celui de Raivo, le canadien d'origine estonienne qui nous avait accompagné prendre une voiture pour aller à l'aéroport, et "Unsupervised", le ketch de Tim, qui nous avait aidé lors de notre panne moteur. Ils semblent très heureux de nous revoir et l'un nous a emmené rechercher nos papiers de bateau que nous avions dû laisser en déport à Fort Pierce en juillet et faire les courses à Stuart (la première ville, à 30 miles de là) et l'autre chercher une nouvelle ancre à Fort Lauderdale (une Rocna de 20 kgs, il parait que c'est ce qui se fait de mieux sur le marché), la nôtre s'étant tordue l'an dernier. Ce qui fait qu'entre nettoyages (le pont en particulier était totalement maculé suite à une invasion... de grenouilles), rangements, réparations, intermèdes "boulot" et apéros, nous ne voyons pas le temps passer.

 

2014

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