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Madoukera au fil des vagues...
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20 avril 2015

PR: La Culebra

2015

Nous avons prévu de partir pour quelques jours le 15 à La Culebra, une ile dépendant de Porto Rico, mais faisant partie d’un groupe nouvellement nommé Vierges Hispaniques. Devant l’insistance de nos amis qui souhaitent participer à la fête, nous décidons de retarder d’une journée et c’est donc devant Honeymoon Beach que nous fêtons l’anniversaire de l’équipière. Marie Ann n’étant pas très en forme depuis une quinzaine de jours, du fait d’une toux incessante et rauque de type bronchite difficile à soigner, nous nous abstenons de faire la fête sur « Madoukera » et en profitons pour expérimenter les deux restos de la plage. Nous commençons le midi par celui de gauche, tout simplement parce qu’il n’est ouvert que le midi, que nous expérimentons avec Cindy et Matt. On y déguste des wraps au poisson, suivi d’une petite glace, luxe qui n’est pas à l’ordre du jour sur « Madoukera ». Marie Ann reçoit de super cadeaux, un boitier étanche pour son iPhone6 de M&C (on se demande d’où leur est venue cette idée de cadeau J ), un nouvel appareil photo étanche pour prise de vue sous-marine de ma part et une pile de livres adaptés aux circonstances et à la personne de la part des filles. Marie Ann est ravie ! Le soir nous remettons ça en essayant l’autre restaurant de la plage ; nous y sommes également accompagnés par Nick & Jessica, et nous passons un excellent moment, notre table attirant l’attention dans la nuit du fait de l’éclairage des guirlandes à pile dont j’ai pris soin de me munir. L’apothéose est atteinte au moment du dessert, une Key Lime Pie affublée d’une grosse bougie qui joue Happy Birthday to You. Nous devons cependant lever le camp pas trop tard, car de nombreux yen-yens (minuscules moustiques qui s’attaquent de préférence aux chevilles) nous rappellent que c’est maintenant à eux de casser la croûte sur la plage !

2015

Après cette soirée de débauche sur la plage, nous avons du mal à décoller le lendemain matin et ce n’est que vers 11h que nous levons l’ancre. Heureusement, l’anse où nous avons prévu de nous arrêter sur la côte ouest, est à peine à 20 miles d’ici. Cette petite navigation est pleine de surprises : constatant que grâce à la protection de St Thomas, les sargasses qui nous empêchent de pêcher depuis le départ sont absentes de la zone, nous mettons la ligne à l’eau, et il ne faut que quelques minutes pour avoir le plaisir d’une bonne prise ! Nous remontons notre premier poisson de la saison, un magnifique Thazard de plus d’un mètre qui, une fois préparé, nous laissera 14 portions individuelles délicieuses (pour en bénéficier, fallait être là J )… En arrivant sur la côte ouest de Culebra, on a le choix entre 4 anses dont 3 sont déjà occupées chacune par un bateau, nous choisissons donc celle qui est totalement libre pour prendre un corps mort (l’ancrage est interdit sur cette côte) en face d’une caye (et d’une décharge dixit l’équipière, mais faut pas se fier aux apparences !). Le snorkeling nous permet de voir quelques beaux poissons, dont un poisson coffre à corne graffiti, ce qui est très rare, et pour une fois, cette rencontre a pu être photographiée, l’appareil n’étant ni oublié, ni déchargé, ni espace mémoire saturé... et le coffre n’étant pas en fuite !

2015

Le lendemain, cap sur Porto-Rico où nous comptons nous arrêter sur la côte est à Fajardo pour aller chercher le cadeau que nous avons réservé pour le mariage de nos amis Cindy et Matt. Fajardo étant censé être le port de plaisance le plus actif de Porto-Rico, nous nous attendons à des installations faciles d’accès et accueillantes. Première surprise, aucun bateau au mouillage près de la côte qui, orientée en plein vent, parait plutôt hostile. Nous essayons alors de nous rabattre sur une des 3 marinas situées sur la côte, mais aucune ne nous répond. Nous apercevons alors quelques bateaux au mouillage devant l’ilot Isleta Marina qui fait face à la côte à un demi mile et qui, malgré sa (très) petite taille comporte un complexe hôtelier formé d’une haute tour et d’une barre de quelques étages, bâti, comme son nom l’indique, autour d’une petite 4ème marina. Une fois mouillés devant une caye protectrice, nous prenons la navette de l’hôtel pour nous rendre sur « le continent », les autorités de Fajardo exigeant de nous voir pour valider notre entrée, bien que nous ayons un cruising permit en cours de validité et que normalement un simple appel téléphonique aurait dû suffire. Quand nous nous présentons au bureau du CBP à 12h00, l’inspecteur qui nous avait donné rendez-vous avant 12h30 était parti manger… Nous décidons de faire de même et, première surprise, nous nous apercevons que dans cette ville balnéaire et alors que nous sommes devant le terminal des ferries, il n’y a qu’un snack peu avenant d’un côté de la rue et un stand de pizzas dans le terminal ; nous optons un peu à contre cœur pour le snack. A 13h, nous nous représentons au bureau du CBP où nous reçoit une employée qui va prévenir l’inspecteur qui semble avoir d’autres préoccupations et lui dit de s’en débrouiller ; elle jette un regard distrait sur mon passeport vous vérifier qu’il y bien un visa conforme, n’ouvre même pas celui de Marie Ann qui est américain, et n’accorde aucune attention au cruising permit que je lui montre ; elle s’absente un moment, histoire de montrer qu’ici on bosse, et revient pour nous dire qu’elle ne voit pas très bien pourquoi on est venu vu que tout correct et aurait pu se faire par téléphone, ce qu’on a fait, mais qui n’a pas suffi à l’inspecteur qui a dû oublier depuis… L’administration n’a pas de frontière !

2015Bien évidemment le magasin West Marine de Fajardo n’avait pas le cadeau prévu, qui était dans celui de San Juan, et qu’il était impossible de faire venir chez eux, car San Juan, c’est beaucoup trop loin. Nous louons donc une voiture et nous rendons à San Juan et pouvons constater que c’est effectivement très loin, puisqu’il nous faut quand même… moins d’une heure pour nous y rendre, trouver le magasin, acheter le cadeau (vous voudriez bien savoir ce que c’est… il faudra patienter jusqu’au mariage J ). Après avoir quelque peu flâné dans le magasin (que celui qui n’a jamais flâné dans un magasin d’accastillage nous jette la première pierre), il est un peu plus de 16h quand nous reprenons la route et pouvons constater que San Juan est effectivement très loin de Fajardo, puisque nous mettons plus de 2 h à revenir, ayant toutes les peines du monde à trouver la bonne sortie de San Juan, tout en profitant d’embouteillages monstrueux qui nous bloquent une heure et demi avant qu’on se retrouve sur la bonne route ; mêmes difficultés à l’arrivée à Fajardo où nous nous perdons dans des déviations à n’en plus finir, prenons finalement la navette retour de nuit et sous la pluie, pour enfin rejoindre « Madoukera » à l’heure du dîner ! Le lendemain, l’équipière repart seule pour faire des courses de réapprovisionnement, ce qui confirme d’ailleurs la pauvreté de la ville, qui possède bien quelques centres commerciaux, mais dont les magasins ne présentent que des produits de seconde qualité, sans aucun choix, quand ils ne sont pas franchement vide. De mon côté, je reste sur le bateau pour essayer de terminer le bilan de Carilog sur lequel je planche depuis deux semaines et pouvoir l’envoyer pour saisie ; et là nouvelle déconvenue, quand je me rends au bar du complexe hôtelier de Isleta Marina pour bénéficier d’un accès Internet wifi, j’apprends qu’ils n’ont même pas Internet sur l’île…

2015

Devant tant de déconvenues à Fajardo, aussitôt Marie Ann revenue des courses, nous relevons immédiatement l’ancre pour rejoindre la Culebra avant la nuit, car nous avons absolument besoin de nous connecter pour que je puisse envoyer les bilans. Nous arrivons juste à temps pour embouquer le long goulet qui donne accès à la baie intérieure d’Ensenada Honda et mouiller dans ce vaste plan d’eau d’un calme bien agréable. Sitôt mouillés nous mettons l’annexe à l’eau et allons au « Dinguy Dock », un sympathique bar qui a un accès Internet wifi dont nous profitions à fond. Quelques instants plus tard, deux marins qui nous entendent parler français s’adressent à nous : il s’agit de Bertrand et Hervé, l’équipage de « Rakham », un élégant catamaran de 14m50, un plan Eric Lerouge sur lequel ils viennent de passer 9 ans à faire le tour du monde. On les intéresse beaucoup, car ils se tâtent pour savoir s’ils vont traverser où s’ils vont aller à Cuba pour y laisser leur bateau ; on les invite à partager les restes de notre thazard qui nous a déjà fait 3 repas et nous en permettra encore 3 autres après celui-là. Nous leur donnons les coordonnées de notre contact à Cuba et ils nous parlent de quelques passages intéressant autour du monde, en particulier dans l’océan indien et en Afrique du sud.

2015

Le lendemain, nouvelle répartition des tâches : on prend le petit déjeuner dès l’ouverture au « Dinguy Dock » où je reste travailler, tandis que Marie Ann s’occupe du linge dans la plus rustique et également la plus économique des laveries qu’on n’ait jamais rencontrées. Nous sommes rejoints le midi par l’équipage de « Rakham » avec lequel nous continuons la discussion de la veille, puis je ramène Marie Ann au bateau avec le linge lavé qu’elle compte plier et ranger, tandis que je reviens travailler au bar. Même scenario le lendemain, mais sans le linge et avec un appareil photo qui nous permet de rendre compte du charme de la petite rue principale où se succèdent sur les murs de façades colorées des fresques qui tiennent lieu de panneaux publicitaires ; l’étrange pont métallique levant (mais qui ne se lève plus depuis que les ferries d’arrêtent à l’extérieur de la baie), fraichement repeint en rouge et blanc, de même que le « Dinguy Dock » n’y échappent pas non plus. Après cette deuxième journée de travail intensif qui se termine très tard car les bilans, c’est toujours source d’ajustements et de réajustements qui prennent plus de temps que prévu, tout est bouclé pour Carilog. Le lendemain matin nous allons donc prendre notre petit déjeuner à la cantine pour pouvoir envoyer tout ça, mais nouvelle déconvenue… C’est Internet qui est en panne sur toute l’île cette fois ! Nous retournons en vitesse au bateau et levons l’ancre pour rejoindre au plus vite le mouillage d’Honeymoon Beach à St Thomas où je me rends au bar de plage pour enfin pouvoir faire mon envoi !

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Commentaires
M
Dans la vie, il y a des cactus.... ça me pique de le savoir !<br /> <br /> Tout est derrière les lunettes, bien entendu...
O
Bonne anniversaire Mary Ann<br /> <br /> C'est la première fois que je me lance dans une réponse sur un blog.<br /> <br /> Car j'ai vraiment des question: <br /> <br /> le coffre ? c'est celui de la voiture?<br /> <br /> Frédéric ! Qu'est ce que tu caches derrière tes lunettes ou sous ton chapeau ?<br /> <br /> C'est beau tout cela, surtout d'imaginer Mary Ann dans la lingerie, c'est excitant !!
H
Bon, le détourage du thazard "copié/collé" dans tes petites mimines de pêcheur n'est pas parfait, mais vu que ton photoshop est HS, tu es pardonné ...., à condition que tu nous en garde une portion pour l'année prochaine .....<br /> <br /> Biz à vous 2
L
c'est beau comme tout dis donc ! ça donne envie d'aller y faire un tour...<br /> <br /> Bon alors... c'est quoi le cadeau de mariage finalement ?!!! (parce que le mariage est déjà passé, on le sait, donc le cadeau est ouvert ;-) )<br /> <br /> Bisous à vous Papinou Dauphinou et Mamyann
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